L’assurance temporaire pour auto constitue une excellente alternative à l’assurance auto classique dans certaines situations. Mais avant d’y souscrire, il importe de bien savoir ce que c’est réellement.
Tout ce qu’il faut savoir sur l’assurance auto temporaire
Dans certaines situations, la souscription à une assurance auto classique peut être coûteuse ou ne pas être vraiment nécessaire. Il se peut, par exemple, que l’on veuille assurer une voiture remisée ou peu utilisée, ou encore dotée d’un certificat d’immatriculation temporaire, que l’on prévoie de voyager dans un pays qui n’est pas couvert par l’assurance du conducteur actuelle, etc. Dans de tels cas, la meilleure option reste la souscription à une assurance auto temporaire. Mais avant de s’y lancer, il est essentiel de bien se renseigner pour mieux connaître ses dessous. Justement, le présent article en parle en détail. Tour d’horizon !
Assurance auto temporaire : qu’est-ce que c’est ?
Avant toute chose, il importe de savoir ce qu’est une assurance temporaire. Comme son nom l’indique, on a affaire à une assurance auto de courte durée. En somme, les délais de couverture peuvent aller de 24 heures à 90 jours, ce qui n’est pas le cas avec l’assurance auto classique dont la durée du contrat est généralement d’un an. Ce type d’assurance est de ce fait exclusivement destiné aux automobilistes qui ne veulent pas être assurés sur une année tout entière. Comme il a été évoqué dans l’introduction, la souscription à une assurance auto temporaire est idéale lorsqu’on désire rouler avec un véhicule assez rarement utilisé, remisé ou disposant d’un certificat d’immatriculation provisoire, mais pas que. Quand on souhaite voyager dans un pays qui n’est pas couvert par l’assurance souscrite par le conducteur, ce type de couverture est également très intéressant. Il en est de même si son assurance auto classique a été suspendue ou résiliée.
Assurance auto temporaire : à quelles garanties doit-on s’attendre ?
Dans la majorité des cas, les contrats d’assurance temporaire désignent des formules au tiers. Ils proposent aux souscripteurs les garanties de base. Il peut donc s’agir, entre autres, de la responsabilité civile de l’automobiliste en cas de sinistre. On peut également citer, par exemple, une protection juridique. Il faut tout de même savoir que certaines compagnies d’assurance peuvent présenter des offres beaucoup plus complètes. Il y a aussi celles permettant de souscrire des options supplémentaires, à savoir une garantie corporelle du conducteur, une garantie dépannage et assistance, une garantie défense et recours, une garantie vol, incendie et bris de glace, etc. Il est même possible de bénéficier d’une garantie « tous risques » ou « dommages tous accidents », mais le seul hic, c’est qu’il faudra souscrire une assurance auto temporaire de plusieurs mois, et ces offres sont très rarement proposées par les assureurs. Il est à noter que ces couvertures annexes sont particulièrement recommandées aux souscripteurs qui prévoient de partir à l’étranger.
Où souscrire une telle assurance ?
D’après ce qui a été vu dans les paragraphes précédents, les offres avancées par l’assurance temporaire peuvent être très alléchantes pour les conducteurs concernés. Pour y souscrire donc, il faut savoir qu’on n’est pas du tout obligé de se tourner vers son assureur habituel. Il faut en effet préciser que certaines compagnies, contrairement aux autres qui proposent ce type de contrat, ne veulent pas le développer et annoncent ainsi un tarif exorbitant à la clientèle. Le mieux est de ce fait de s’adresser aux courtiers et aux compagnies d’assurance spécialisés qui suggèrent ce type de couverture à des prix nettement moins élevés que ceux pratiqués par son assureur. Il faut noter que la souscription requiert un certain nombre de documents, dont une copie du permis de conduire du souscripteur et de la carte grise du véhicule à assurer, et le dernier relevé d’information de l’automobiliste. Une attestation établie sur l’honneur qui récapitule les antécédents de ce dernier sur la route peut faire l’affaire à défaut du relevé d’information.