Il est souvent impensable qu’une personne puisse ne pas supporter le lactose. En effet, ce composé est présent dans un des aliments les plus indispensables, le lait. Pourtant, il existe bel et bien des individus qui réagissent mal lorsque le lactose est présent dans leur alimentation. Des douleurs abdominales et autres gênes pénibles sont identifiés chez eux signalant une intolérance au lactose. Heureusement, les personnes sujettes à cette allergie sont peu nombreuses. En France, celle-ci ne concerne que 20% de la population. Toutefois, il est toujours important de soulever le sujet. Comment le lactose devient un non soi pour l’organisme. Quelles sont les mesures à prendre en cas d’allergie et quelles sont les gestes barrières à avoir.
La preuve scientifique de l’intolérance au lactose
En premier lieu, il est essentiel de tracer les origines du lactose. Ce dernier est un sucre complexe contenu dans le lait. Dans cet aliment et ses produits dérivés se trouvent ainsi un taux variable de lactose. Il est à noter toutefois le lactose est aussi présent dans quelques produits inattendus comme la charcuterie ou encore les médicaments. Puis, notre intérêt se portera sur la façon dont notre organisme, et en l’occurrence notre système digestif, traite le lactose une fois ingéré. Le lactose se décompose en 2 sucres simples lorsqu’il est digéré. Ces derniers sont le glucose et le galactose. L’on ne s’intéressera pas plus à ces composés puisque c’est l’enzyme en charge de cette décomposition qui est au cœur de l’intolérance au lactose. La lactase contenue dans l’intestin grêle doit être en quantité suffisante pour assurer cette réaction chimique. Il est question d’intolérance au lactose lorsqu’elle n’est pas produite par l’organisme ou encore lorsque cette production est faible. Ainsi, le lactose n’est pas correctement digéré et provoque des troubles gastro-intestinaux. Les symptômes sont souvent la flatulence, les douleurs ou encore les crampes abdominales. Des ballonnements et des diarrhées sont également typiques d’une intolérance au lactose. Cette dernière peut même causer des maux de tête importants.
Deux degrés bien distincts d’intolérance au lactose
Les personnes intolérantes au lactose possèdent leur propre degré de sensibilité. Mais il y aura également les origines cliniques de cette morphologie qui sont différentes. L’on distinguera deux types d’intolérance au lactose.
L’intolérance primaire
C’est une intolérance au lactose que la personne victime aura à porter durant son existence. En effet, elle est d’origine purement génétique. En étant enfant, l’organisme de ces sujets avaient arrêté la production de lactase après le sevrage. C’est pourquoi l’intolérance au lactose est plus fréquente en Asie, en Afrique ou encore en Amérique du Sud. En Europe, ce fait est relativement faible avec seulement un taux d’atteinte de 40%. Dans ces pays les plus touchés, le lait fait partiede l’alimentation quotidienne des peuples ancestraux depuis près de 10 000 ans. L’organisme, en l’occurrence l’intestin, s’est donc résumé à réduire la production de lactase après le sevrage.
L’intolérance secondaire
Ce type d’intolérance est temporaire. En effet, une personne peut devenir allergique du lactose par cause de certaines maladies qui détruisent l’intestin, l’empêchant de produire de la lactase. Il à noter que cette intolérance peut être totalement éradiquée. Un traitement visant à reconstruire la muqueuse de l’intestin est prescrit pour amener à la guérison.
Comment traiter les intolérances au lactose ?
L’intolérance au lactose n’est pas une maladie sauf si son origine est secondaire, le traitement correspondant concernera l’intestin selon l’information généraliste. Quoi qu’il en soit, il n’y a qu’un seul grand moyen de ne pas être victime des effets indésirables du lactose : réduire voire éliminer toute alimentation susceptible de contenir cet agent.